La cératite est répandue dans toutes les régions qui ont un climat tempéré chaud de type méditerranéen. Elle vit aux dépens des fruits de nombreuses plantes telles que les kiwis, cerisiers, agrumes, poiriers, pommiers, abricotiers, figuiers, pruniers, le grenadier, le fraisier, etc.
Heureusement, elle n’est pas capable de résister les hivers continentaux.
De la famille des Tephritidées, cette espèce est très polyphage, connue pour infester plus de 300 types de fruits. Elle a une capacité de dispersion élevée largement lié aux fruits disponibles et au transport de fruit infesté.
Les adultes font 4-5mm de longs et émergents dès que la température dépasse 11°C. Les femelles pondent plusieurs œufs par fruits (jusqu’à 10) et elles préfèrent les fruits de couleur jaune et orange, plusieurs femelles peuvent pondre dans le même fruit et donc les dégâts peuvent être rapidement conséquent. Une femelle peut pondre plusieurs centaines d’œufs tout au long de sa vie.
Les larves se nourrissent en 2 semaines et puis sortent du fruit en « sautant » au sol ou elle se nymphosera avant d’émerger en adulte. Les adultes se nourrissent de matière sucrée. Dépendant des températures, le cycle peut-être très rapide, 2 semaines mais des températures en dessous de 11°C arrête son développement. En France, on peut avoir de 3 à 5 générations dans les régions les plus clémentes.
Les dégâts sont encore là, directs et indirects, la peau du fruit a une décoloration rougeâtre autour une piqûre d’insertion des œufs. Les larves en se nourrissant crée une dépression autour de la zone de ponte qui font chuter les fruits au sol. Les points d’insertion favorisent les pathogènes et les larves favorisent le processus d’oxydation et de pourrissement de la pulpe.