Les pucerons sont relativement faciles à contrôler, particulièrement si vous vous y prenez tôt. Vérifiez vos plantes quelques fois par semaine. Assurez-vous de regarder sous les feuilles.
Les prédateurs chassent et dévorent leurs proies sans trop regarder quelles espèces sont présentes.
Chrysoperla carnea : les larves de chrysopes sont des prédateurs redoutables. Elles consomment principalement des pucerons et acariens, elles peuvent se nourrir jusqu’à 500 pucerons au cours de leur cycle, aussi s’attaquer aux œufs et jeunes larves de lépidoptères, de cochenilles, des acariens...
10/m2 en préventif ou 30/m2 en curatif.
Adalia bipunctata et Propylea 14-punctata : les pucerons sont leur nourriture favorite. Leur appétit varie de 50 ou 70 insectes par jour, pour larves et adultes, respectivement. Ils peuvent également se nourrir d’autres ravageurs comme les acariens, les cochenilles, les mouches blanches, les psylles...
2 à 4 / m2 curatif.
Propylea est la première coccinelle à arriver lors d’une infestation, elle résiste mieux au froid qu’Adalia.
Exochomus quadripustulatus : les pucerons sont au menu, même les pucerons dits « difficiles » à contrôler comme les lanigères comme celui du hêtre, du pin et du pommier. Observer naturellement sur les conifères (dont le pin) mais aussi en verger de pommier. Elles s’attaquent aussi aux cochenilles généralement plus les jeunes stades et œufs.
2 à 5 /m² jusqu’à 10 /m² dans des situations curatives, nettoie en une semaine les foyers.
Attention : les fourmis protègent les pucerons, les larves de coccinelles sont plus sensibles que les formes adultes. C’est pourquoi nous ne livrons que des coccinelles adultes qui sont capables de s’envoler et revenir plus tard.
Aphidoletes aphidimyza est un prédateur complémentaire des parasitoïdes car il a une capacité de recherche sans équivalence, le dicton trouvé une aiguille dans botte de paille lui va comme un gant. Les adultes pondent près des foyers et les larves les dévorent (jusqu’à 100 par jour).
1/m2/semaine en préventif ou 10/m2/semaine en curatif.
Les parasitoïdes demandent d’identifier les espèces car ils sont spécifiques à certaines espèces de pucerons. Ils sont la première ligne de défense contre les pucerons car ils ont une capacité de recherche supérieure aux prédateurs, à part Aphidoletes.
Aphidius colemani, Aphidus ervi, Aphelinus abdominalis :
Ils pondent dans l’abdomen des pucerons à l’aide d’un ovipositeur situé à l’extrémité de leur abdomen. Les œufs éclosent et les larves se développent en dévorant leurs hôtes de l’intérieur.
0,2/m2/semaine en préventif ou 0,5/m2/semaine en curatif.
Nous proposons un mélange de parasitoïdes qui permettent de contrôler une partie des espèces les plus communément trouvé.
Poker mélange de Aphidus colemani, Aphidus ervi, Aphelinus abdominalis, Aphidoletes aphidimyza, 250 momies préventif pour 250m2
Attention : l’action des parasitoïdes ont une action plus lente que celui des prédateurs, exemple un lion va manger une antilope, le problème est réglé. Avec un parasitoïde, il va pondre et l’insecte va se développer. Le puceron continue à vivre et à faire des dégâts, même à pondre.
Et donc ils sont plus utiles en préventif en début de saison.
Agricolle permet de contrôler les populations sans affecter les formes adultes d’agents biologiques comme les coccinelles, Chryoperla, Orius. Ils se concentrent sur les insectes cibles qui y adhèrent de manière spécifique et irréversible.
Application : 300 ml / 100 litres d’eau
Les prédateurs généralistes comme Orius, Anthocoride sont aussi actifs sur les pucerons.
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