Psylles

Lutte biologique contre les Psylles

Nom commun : Psylle

Noms scientifiques : Psylla spp., Trioza spp., Acizzia spp., Cacopsylla spp., etc…

Plantes affectées : Spécifiques suivant les espèces, poirier, albizzia, buis, olive, etc…

Activité :

JFMAMJJASOND

Cycle : 1 à 6 générations par an suivant les espèces

Contrôle : Avec le prédateur Anthocoris nemoralis. Les prédateurs généralistes comme Chrysoperla carnea mais aussi la coccinelle Adalia, la coccinelle Propylea, le prédateur Orius laevigatus et le prédateur Orius majusculus peuvent occasionnellement en contrôler. Le produit Agricolle a un effet sur les stades larvaires.

Dose : 2 à 5 par m² pour Anthocoris ou 3000 par ha contre la Psylle du Poirier, 30 à 50 par m² pour Chrysoperla, 300ml/100litre pour Agricolle

Les psylles de l’ordre des Hémiptères sont regroupés en deux familles les Psyllidées et Triozidées. Ces insectes sont généralement hôtes spécifiques (voir liste des espèces dessous).

L’adulte ressemble à une cigale ou un puceron ailé de petite taille (2 à 5mm) avec une tête bien définis et des ailes en forme de toit. Une autre caractéristique est ses sauts brusques quand ils sont dérangés.

Ce sont des piqueurs suceurs qui se nourrissent de la sève et sécrètent du miellat qui les entoure et sur laquelle la fumagine se développe. Et bien sûr les fourmis en profitent et les protègent.

Les dégâts sont souvent plus esthétiques que dangereux avec les feuilles qui se recroquevillent, parfois des défoliations. Mais certaines espèces comme la Psylle du poirier endommage les fruits, couvre les plantes de miellat et affecte la récolte des saisons suivantes en affaiblissant les bourgeons à fleur.

Ils peuvent être vecteurs de virus ou de phytoplasme, qui sont sur certaines cultures très dévastateur, comme l’abricotier et le poirier.

Voici quelques espèces souvent identifiées en France :

  • Psylle du Poirier (Cacopsylla pyri)
  • Psylle de l’Albizzia (Acizzia jamatonica)
  • Psylle du Buis (Psylla buxi)
  • Psylle de l’Elaeagnus (Cacopsylla fulguralis)
  • Psylle de l’Olivier (Euphyllura olivina)
  • Psylle du Laurier-sauce (Trioza alacris)
  • Psylle de la Carotte (Trioza apicalis)
  • Etc…
En savoir plus sur les Psylles

Les psylles hivernent sous la forme adulte, au Printemps les femelles commencent à pondre. Les larves se développent en cinq stades larvaires successifs, avant une nymphose. Selon les espèces le cycle peut être annuel ou successif et donc tous les stades peuvent ainsi se retrouver en même temps.

Les larves sont souvent aplaties avec des ébauches d’ailes de forme cylindriques caractéristiques de chaque côté de l’abdomen. Ce sont elles qui créent le plus dégâts, qui excrètent cette abondance de miellat. Ce miellat est une forme de protection, car pour certains prédateurs ou parasitoïdes, cela rend plus difficile le processus de prédation ou de parasitisme, ils doivent se nettoyer plus souvent !

Méthodes de contrôle

Les ennemis naturels fournissent un contrôle biologique partiel à complet sur la plupart des cultures.

Anthocoris nemoralis est un prédateur qui est largement utilisé pour lutter contre les psylles. Tous les stades du prédateur se nourrissent de psylles, ils peuvent s’attaquer aux acariens, pucerons ou d'autres petits insectes comme source de nourriture alternative.

De petits lâchés répétés sont nécessaires, surtout avant que les psylles ne deviennent trop nombreux, la prévention est votre meilleure arme. La meilleure stratégie est d’empêcher les psylles d'envahir la culture.

Les prédateurs généralistes comme Chrysoperla carnea, Orius laevigatus, Orius majusculus, Adalia bipunctata et Propylea 14-punctata peuvent aussi s’intéresser au psylle.

Agricolle est un autre outil disponible et compatible avec les agents biologiques qui collera les stades larvaires.

Dose :

  • 2 à 5 par m² pour Anthocoris ou 3000 par ha contre la Psylle du Poirier
  • 30 à 50 par m² pour Chrysoperla
  • 300ml/100litre pour Agricolle
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