Les ennemis naturels fournissent un contrôle biologique partiel à complet sur la plupart des cultures.
Orius laevigatus est un prédateur qui est largement utilisé pour lutter contre les thrips, en particulier le Frankliniella occidentalis. Tous les stades du prédateur se nourrissent de thrips, même s'il peut s’attaquer aux acariens, pucerons ou d'autres petits insectes comme une source de nourriture alternative.
De petits lâchés répétés sont nécessaires, surtout avant que les thrips ne deviennent trop nombreux, car la prévention est la meilleure arme. La meilleure stratégie est d’empêcher les thrips d'envahir la culture.
Les acariens prédateurs Amblyseius cucumeris et Amblyseius swirskii sont largement utilisés contre les thrips. Ceux-ci attaquent principalement les larves du premier stade et à titre préventif.
Une méthode efficace contre le stade pupale et pré pupale est l’application de nématode Steinernema feltiae une fois à l'intérieur de l'hôte, le nématode libère des bactéries symbiotes qui se multiplient et provoquent la mort de l'insecte en 24 à 72 heures.
L’acarien prédateur Strathiolaelaps scimitus, lui attaque le stade pupale et pré pupale présent dans le sol.
Les adultes sont aussi attirées par la couleur bleu et jaune et le positionnement de des pièges chromatiques bleus et pièges chromatiques jaunes réduit leur activité mais surtout permet de les détecter très tôt. On peut installer 1 piège pour 10 m², jusqu’à 50 m².
Les prédateurs généralistes telles que Chrysoperla peuvent aussi s’intéresser au thrips.
Méthodes de prévention :
- les thrips n’aiment pas l’eau et donc arroser les plantes par-dessus les gênent,
- enlever et détruire les plantes attaquées,
- changer le substrat si la plante a été attaquée car une partie de leur cycle se fait au sol,
- vérifier que les plantes achetées ou amenées soient saines et exempts de thrips,
- installer des filets anti-insecte aux ouvertures des abris,
- détecter les premiers thrips grâce aux pièges jaunes et bleus.
Dose :
- 100 à 500 par m² pour Strathiolaelaps spp.
- 2 à 5 par m² pour Orius spp.
- 100 à 500 par m² pour Amblyseius spp.
- 1 à 2 par tunnel pour les pièges jaunes
- 125000 par m² pour nématodes Steinernema feltiae
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