


Les invasions biologiques, un symptôme de la globalisation
L’économie mondiale récemment interrompu par le COVID a repris, on nous le dit et raconte à toutes les sauces, l’augmentation des prix de l’énergie en serait la conséquence.
Mais il y a un autre coût trop souvent ignoré par la globalisation de notre économie, celui de l’introduction d’espèces exotiques, celles qui ont fait de l’auto stoppe avec les produits agricoles, des marchandises ou des produits.
Le dernier exemple en date est celui de la filière agrume Espagnole qui souffre de l’introduction de Delottococcus aberiae, une cochenille farineuse endémique d’Afrique du Sud.
Vous me direz ; ce n’est pas en France et on ne produit pas beaucoup d’Agrume (pensez à la Corse avec leur Clémentine) mais cela reflète un problème profond, ce coût souvent caché et le manque d’information du consommateur.
Revenant sur cette cochenille ; qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres car les agrumes sont souvent attaqués par des cochenilles. Par rapport à des cochenilles dites “natives”, Delottococcus aberiae est actif durant tout l’hiver, elle continue de faire son chemin alors que les autres vont en diapause. Et le coût de ce nouveau ravageur sur la seule région d’Alicante a été estimé à 120 millions d’euros pour cette saison.
Pour enfoncer le clou, une autre cochenille elle venant d’Asie Pulvinaria polygonata commence aussi à s’attaquer sur la même région, préférant les citronniers et les orangers mais aussi trouver maintenant sur les mandariniers. En plus des cochenilles, les thrips exotiques sont aussi trouvés sur ces mêmes agrumes, celui de l’orchidée Chaetanaphotrips orchidi, lui aussi exotiques commence à faire des dégâts importants (50% de dégât sur certaine parcelle)