Seules les cochenilles femelles attaquent les plantes, les mâles sont minuscules, délicats, et ailés avec deux longs filaments sur la partie postérieure, ne se nourrissent pas et vivent quelques jours tout au plus. Ils sont rarement observés. La plupart des espèces se nourrissent des parties aériennes mais certaines peuvent attaquer les racines comme Rhizoecus hibisci mais pas encore installés en France.
La reproduction de la plupart des Pseudococcidés est sexuée, bien que chez certaines espèces comme P. solani, elle puisse être parthénogénétique en l'absence de mâles.
Pour les femelles adultes et les nymphes plus âgées, le motif cireux recouvrant leur corps, l'épaisseur et la longueur des filaments marginaux peuvent être utilisés pour faire la distinction entre les espèces.
Les cochenilles peuvent avoir de 2 à 4 générations par an qui se chevauchent, et tous les stades peuvent survenir tout au long de l'année.
Les cycles de vie varient selon les espèces. Les femelles adultes de la plupart des cochenilles pondent de 100 à 200 œufs ou plus dans des sacs allongés cotonneux sur une période de 10 à 20 jours.
Ces sacs peuvent être attachés aux couronnes, aux feuilles, à l'écorce, aux fruits ou aux brindilles. Une exception est P. longispinus, qui produit des œufs qui restent chez la femelle jusqu'à ce qu'ils éclosent.
Après l'éclosion des œufs, les femelles passent par trois stades nymphaux avant d'atteindre le stade adulte, tous d'apparence similaire.
Pour la plupart des espèces, les premiers stades mobiles sont jaune clair à orange et exemptes de cire. Dès qu’ils ont trouvés une source de nourriture, ils excrètent rapidement cette cire pour se protéger.
La dynamique des populations varie principalement en fonction des espèces et des conditions environnementales. Les facteurs les plus influents sont la température, l'humidité relative et la photopériode. Pour cette raison, les densités de population les plus élevées sous nos latitudes ont tendance à se produire en fin de printemps et en été, tandis que des températures estivales élevées combinées à des vents secs peuvent entraîner une mortalité importante aux stades juvéniles.
La présence de fourmis favorise le développement des cochenilles farineuses qui les protègent des prédateurs mais aussi facilitent leur dissémination.